J’ai lu ces jours-ci un édifiant article sur IKEA — dans Le Monde Diplomatique de ce mois — alors que je venais de renouveler en partie mon mobilier, et depuis j’ai honte. Les bas prix, chez IKEA comme ailleurs, sont obtenus comme on sait (mais on l’oublie toujours) essentiellement par les très bas salaires maintenus grâce à la terreur (tu acceptes et tu restes ou bien tu pars et tu crèves dehors). Bon, j’avais honte déjà, parfois, en roulant dans ma voiture, en pianotant sur mon ordinateur, en écoutant (…)